Pour Jim Qwilleran, ancien chroniqueur criminel, un poste de
critique d'art est une véritable gageure étant donné qu'il ne connaît rien à la
question. Très rapidement, il se rend compte que son véritable travail consiste
à contrebalancer celui d'un féroce critique, attaché au même journal et détesté
de tout le monde. Pourtant la maison de celui-ci est un véritable musée, sa
table celle d'un fin gourmet et l'homme lui-même est brillant et satirique. Il
possède aussi un chat siamois aristocratique, Kao K'o Kung - Koko pour Qwilleran
- qui apprécie les vieux maîtres et sait lire à l'envers les manchettes des
journaux. Dans le monde apparemment paisible des beaux-arts, trois morts
brutales se produisent et c'est grâce au flair de Koko que Qwilleran découvrira
la vérité.
Commentaire:
« Le chat qui
lisait à l’envers » correspond au dernier livre que j’ai lu dans le
cadre du Challenge week-end à 1000 pages. Mais c’est aussi le premier tome
d’une série que je veux lire depuis longtemps. Malheureusement, le premier tome
souffre d’une introduction un peu trop longue, destinée à permettre au lecteur
de faire connaissance avec le protagoniste principal Jim Qwilleran, un
journaliste au chômage qui se retrouve catapulté critique d’art alors qu’il n’y
connaît rien. Et surtout de découvrir un personnage essentiel à la série, j’ai
parlé du chat Kao K’O Kung dit Koko pour les intimes, un siamois qui s’il
savait parler, dirait tout le mal qu’il pense du monde des hommes. Il faut
attendre la moitié du livre pour qu’un meurtre ait lieu et que l’enquête puisse
commencer. Elle ne m’a pas passionnée c’est le moins que l’on puisse dire, elle
tourne autour de trois cadavres et de faux en peinture. Par contre j’ai
beaucoup aimé le chat et les interactions entre lui et Qwilleran : des
deux on se demande qui est le maître. Je lirai sans doute d’autres titres de
cette série en espérant que les intrigues seront plus riches et attirantes.
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